- halenée
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⇒HALENÉE, HALEINÉE, subst. fém.A. — Vx ou littér. Air (odorant) qu'on souffle par la bouche au moment de l'expiration. Synon. bouffée. Il m'a donné une halenée de vin, une halenée d'ail (Ac. 1835-1932). L'homme respire de longues haleinées sourdes sur le visage de Julia. Ça sent l'herbe crue et le tabac (GIONO, Gd troupeau, 1931, p. 233).B. — P. méton. L'expiration elle-même et p. ext. inspiration, aspiration ou respiration. Il dit très bas entre deux halenées — Va écouter (GENEVOIX, Marcheloup, 1934, p. 217) :• ... elle se pencha sur le cuvier, huma d'une haleinée, avec un bruit de marée, le vin qui s'élevait encore à deux pouces et l'assécha.ARNOUX, Abisag, 1919, p. 194.Prononc. et Orth. : [al(
)ne]; [
] ou [-le-]. Cf. halener, haleiner. Étymol. et Hist. 1180-90 alenee « souffle, respiration » (ALEXANDRE DE PARIS, Alexandre, III, 1825 in Elliott Monographs, 37, p. 184). Dér. de haleine; suff. -ée.
halenée [aləne] n. f.ÉTYM. V. 1534; alenée, fin XIIe; de haleine.❖♦ Vx ou littér. Bouffée d'air expirée par la bouche, spécialt lorsqu'elle a une odeur caractéristique. || Une halenée d'alcool, d'ail. — REM. On écrit aussi haleinée.1 Il soufflait à grandes haleinées lentes.J. Giono, le Chant du monde, II, VII.2 L'homme respire de longues haleinées sourdes sur le visage de Julia. Ça sent l'herbe crue et le tabac.J. Giono, le Grand Troupeau, in Œ. roman., Pl., t. I, p. 699.❖HOM. Halener.
Encyclopédie Universelle. 2012.